Problèmes de l'université: quelques bribes de mots

L'orientation des bacheliers EST une question cruciale. Le problème, c'est qu'elle n'a rien a voir ni avec la privatisation des facs ni avec la professionnalisation.. Autrement dit, ce n'est pas en changeant la fac que l'on va mieux orienter les bacheliers mal orientés, mais plutot genre... en informant plus les lycéens??? C'était juste une suggestion!

Pourtant, je ne pense pas qu'il serait difficile de rapprocher les facs des lycées pendant un "stage" découverte d'une semaine, spécial orientation. Il faudrait placer cela au debut du second semestre, en faisant attention au callendrier bien sur (exams), en organisant quelques séances de cours extraordinaires (des vrais cours style UE de découverte) Les futurs bacheliers pourraient assiter à plusieurs de ces cours, dans différentes matières, selon leur choix, avec à la sortie des rencontres entre étudiants et lycées, ... Dans le style de ce qu'il se passe à chaque fin d'année scolaire, mais en plus encadré. A la fin tu demandes aux lycées de faire un genre de rapport de stage, ou ils parlent des difficultés qu'ils ont eut a prendre des notes, ce qu'ils ont aimé, etc etc...

Beaucoup sortent de la fac et ne trouvent pas de boulot ?

Ce qui n'est pas une question de formation mais bien d'offres d'emploi disponibles. Question tout à fait occultée par le gouvernement.

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Le président du conseil de l'union européenne souligne par ailleurs le rôle essentiel des universités et de leur personnel de recherche dans la diffusion et le transfert des résultats de la recherche aux entreprises et par conséquent, la nécessité pour les personnes concernées d'acquérir des qualifications et des compétences en matière de gestion.

C'est ce qui suit la phrase demandant aux pays d'ouvrir le financement des universités à des fonds privés. Ni plus ni moins, on en est à mettre les filllières intellectuelles au service des entreprises et cela dès l'université. Ce qui est évidemment stupide, dans la mesure ou il ne peut pas y avoir de recherche sans partis pris si il y a intérêt commercial. Or un projet de recherche scientifique ne relève plus de la recherche proprement dite s'il part d'un partis pris ordonné pour des raisons commerciales, car le propre du scientifique est de ne pas avoir d'a priori sur ce qu'il doit observer. (doit observer - va observer, saisissez la nuance!) ... et une recherche dans le domaine de l'intellectuel, si elle se base sur un parti pris ordonné dès le départ, n'a aucun interet sinon de l'ordre de la manipulation et de l'endoctrinnement.

Or nous savons que les grandes marques ne se gennet pas pour déjà commander des recherchs bidons à droite et a gauche pour prouver des trucs aussi débiles que manger des barres kinder et boire du coca c'est bon pour les enfants. Enfin bref...

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Si la fac est "irreformable", c'est tout simplement qu'elle n'a jamais été conçue autrement que comme une voie de garage et que les gouvernements qui ont essayé de la réformer n'ont fait que des réformes cosmétiques destinées juste a rendre les choses plus compliquées.

La moyenne européenne de financement des facs par l'etat est de 9000 euros. La moyenne francaise est de 6000 et de 2 à 3000 en fac de lettres.

Si un gouvernement mettait "a plat" tous les problèmes de la fac y'aurait pas necessairement de la grogne.

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Le but de la fac n'est pas de former des travailleurs!!! Aussi n'est il pas étonnant que la fac ne remplisse pas un objectif qui n'est pas le sien... Si on en croit la droite le seul but d'un homme c'est de gagner du pognon et ce le plus vite possible ... Encore une fois sans université sans réfléchir sur son devenir une societé va droit dans le mur... regardez les Etats-Unis, obligés d'importer les chercheurs, mais aussi Etats-Unis où la violence est un sport nationale, où les discriminations importantes, et la misère un état de fait.

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Les Grandes Ecoles ?

A l'etranger tout le monde s'en fout de ces diplomes de merde... y'a que des cadres français issus eux memes de ces moules qui y croient encore

Donc payer 12000euros / ans pour obtenir ce que nos voisins belges obtiennent avec une fac accessible sans concours...

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Si il y a de la professionalisation, alors il ne peut pas avoir de culture…

Par exemple il est impossible de professionnaliser les arts plastiques. La filiere proffessionnalisée dans ce dommaine s'appele les arts apliqués.
Pour l'histoire, ou les LEA, on appelle ça l'IUFM.
Pour la psycho, on appelle ça médecine.
etc etc...

Cela étant, quand ils parlent de professionaliser les filières littéraires, ils ne veulent pas dire, par exemple : permettre aux étudiants en arts d'exposer pour vendre leurs oeuvres, non.
Ils veulent dire : demander au MEDEF local comment il faut réformer l'apprentissage et les diplomes pour leur plaire. Par exeple en instaurant une option gestion comptabilité et banque. Ou alors en instaurant une option maitrise de l'anglais dans le registre commercial. Des choses comme ça.
Et, en l'occurence, si tu as le choix entre une option banque ou une option culture hors département, et que tu as presque aucune chance de trouver du boulot après avec l'option culture, bien... la culture, tu l'oublies...

Donc, oui, dans l'état actuel des choses et vis-à-vis de leurs propositions, non seulement la culture est inconcilliable avec la professionalisation, mais qui plus est cette professionalisation sera a terme l'arrêt de mort de toutes les filières littéraires. A commencer par histoire des arts, arts plastiques, sociologie et lettres classiques ou modernes.

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Dire on ne va former les gens que pour repondre au besoin du moment est une connerie monumentale qui mène droit dans le mur.

il faut des filières generales qui permettent aux jeunes d'avoir un niveau intellectuel leur permettant de s'adapter sinon a chaque "révolution" technique on doit foutre tous les anciens a la poubelle c'est la le seul aspect interessant de la culture anglo-saxone :

A la City de Londres les gars qui bossent ont fait des formations générales et bizarrement ils niquent la gueule à ceux qui ont fait hec point de vue résultats…

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Ne diaboliser en aucun cas l'entreprise mais sa logique de rendement et de profit quand elle est appliquée a la culture, au savoir et a l'ensemble de l'humanité
 
L'éducation de masse et le droit de vote vont de pair et supprimer l'une en douce en gardant l'autre mene juste a une dictature pire que toutes les autres…

Merci à Moi, au Barbu et à la Sorcière...