Cocu de José Bové

Suite à l'échec des comités anti-libéraux de mettre en place une candidature unitaire, j'avais été vraiment déçu, et me préparais tant bien que mal à devoir voter utile-PS aux 2 tours (Arf).
José Bové s'est lancé début février. Je dois reconnaitre, que malgré toute ma sympathie pour lui, j'étais sceptique et très réservé sur l'opportunité de sa candidature.
Il se ramène en meeting à Aubagne. Un super meeting, plus de 4000 spectateurs, de nombreux intervenants, politiques (PCF, LCR mino, Verts mino, Alternatifs...), syndicaux, associatifs (RESF...). C'est là que j'ai compris ce qu'était la candidature Bové, ou ce qu'elle aurait du être. Un candidature du Tout, du plus. La candidature trait d'union de toutes les forces militantes à gauche. Qu'importait le nom sur le bulletin, tant que l'unité des inorganisés ou alterorganisés se faisait.
C'est ainsi que je me suis impliqué dans le collectif Bové d'Aix: collages, tractages, conférence de presse, réunion publique...
Le 22 avril, le choc apparait par le score des deux premiers candidats, et le faible score de José. Il appelle à voter Royal contre Sarkozy. Logique. C'est ce que j'avais prévu en cas de second tour Royal-Sarkozy.
Sarkozy gagne finalement (merci les ptits connards d'une certaine extrême-gauche qui ne sont pas allés voter...).
Et là, ce qui m'a le plus choqué: José Bové, unilatéralement, sans concertation des collectifs Bové, ni des collectifs antilibéraux, se vend à Royal contre une mission. J'en suis amer et vert de rage. Je garde encore ce
gout d'amertume dans la bouche.
Après je suis dans l'expectative. Rémy Jean vient de quitter la ligaléon. Il y a des projets d'association locale. Je ne sais pas trop.
En attendant, j'ai signé un appel de Rémy Jean que j'ai reçu dans ma boite mail, en tant que:
Jean-Baptiste Martini, Syndicaliste Etudiant, Université de Provence (Aix-Marseille 1)

Appel23juin