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Profession de foi d'un Jeune Con Jusqu'au-boutiste
5 juin 2006

Non à la Criminalisation de l'action syndicale et des mouvements sociaux.

Ces derniers temps, on peut assister à une véritable criminalisations de l'action syndicale. Les mouvements sociaux, ne se voient opposer comme seule réponse que la répression, avec de lourdes amendes, des peines de prison avec sursis, des procédures disciplinaires et pénales, des mises à pied, des licenciements.

Quelques cas parmi tant d'autres:

Les Postiers de Bègles:

Confrontés à une direction qui cherche, malgré une forte mobilisation des personnels depuis plusieurs mois, à passer en force un projet de réorganisation prévoyant une cinquantaine de suppressions de postes et une dégradation des conditions de travail, des salariés du centre de tri postal de Bègles / Bordeaux ont décidé de bloquer les accès à celui-ci à l’occasion d’un CHS-CT le 26 mai dernier. La direction, prétextant une séquestration, a profité de cette situation pour demander l’intervention des forces de l’ordre. Le Groupe d'intervention de la police nationale - GIPN (chargé habituellement des affaire de terrorisme ou de grand banditisme) est alors intervenu ! Neuf militants SUD PTT et CGT ont été placés en garde à vue pendant plus de 24 heures. Libérés, ils restent mis en examen pour "séquestration de moins de 7 jours sans coercition". Mis à pied de leur travail à titre conservatoire, ils sont également sous le coup de procédures disciplinaires, comme cinq autres de leurs collègues, qui pourraient se traduire par des révocations pour ceux qui sont fonctionnaires et par un licenciement pour le salarié de droit privé concerné. Cette affaire démontre la volonté des pouvoirs publics et de la direction de La Poste de criminaliser l’action syndicale pour mieux passer en force leurs plans de restructurations. http://sud-culture.over-blog.com/article-466858.html http://www.sudptt.fr/IMG/pdf/3956.pdf http://www.sudptt.fr/page.php3?terme=b%E8gles&fond=resultats&sud_page=1

Les Marins STC et le Pascal Paoli:

Pour protester contre la privatisation de la SNCM, peu après 13 heures, des marins du STC s'emparent à Marseille du Pascal-Paoli, cargo mixte de la SNCM, et le conduisent à Bastia. Dans la nuit, des heurts violents se produisent entre gendarmes mobiles et manifestants, à Bastia. Le 28 septembre, vers 8 h 30, le GIGN reprend le contrôle du Pascal-Paoli et le ramène à Toulon le soir. Quatre marins du STC, dont leur leader Alain Mosconi, sont placés en garde à vue. Ils seront libérés plus tard. L'action judiciaire se poursuit.

Les Lycéen-ne-s en 2005:

En protestation face à la Loi Fillon de réforme de l'éducation, les lycéens se mobilisent en masse, avec des cortèges atteignant près de 200000 manifestants.  Ces manifestations sont ponctuées d'actions plus spontanées, telles des occupations de lycées ou d'autres bâtiments de l'Education Nationale (rectorats, annexe du ministère, etc.) ou les blocages de lycées.  Plusieurs centaines de lycéens seront arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des dizaines de procès suivent, dont une part importante contre des militants politiques radicaux : plusieurs JCR, un anarchiste (Samuel Morville), un syndiqué à SUD, un militant du PCF etc. Samuel Morville, meneur lycéen, est arrêté et condamné à cinq mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende pour « outrage à personne dépositaire de l'autorité publique » (ce militant d'Alternative Libertaire aurait craché sur des policiers). Au cours de son procès, assez médiatisé, deux témoignages de la défense sont refusés. Au Mans, des lycéens sont condamnés à deux mois de prison ferme pour avoir occupé leur lycée. Il y a aussi des condamnations fermes à Lille. http://www.fcpe94.ouvaton.org/article_petition.php3?id_article=3,

Les Etudiant-e-s et Lycéen-ne-s du Mouvement de Mars 2006:

Opposé au CPE, CNE, à la Loi sur l'Egalité des Chances en général, et porteur d'autres revendications, un puissant mouvement étudiant et lycéen se met en place dans toute la France. Une jonction avec les salariés amènera plus de 3 millions de personnes dans les rues le 28 mars, et le 4 avril. Les votes en Assemblée Générale massifieront à l'échelle du pays la grève et le blocage des universités, lycées, IUT, IEP et autres établissements de l'enseignement supérieur. Les mouvements a été lancé dès le 7 février par l'université de Rennes-II. Très vite des Coordinations Nationales se mettront en place, pour coordonner la lutte. Les actions se multiplieront (Occupation de la Sorbonne, blocages simultanés des principaux axes routiers et ferroviaires, actions coup-de-poing...). De nombreuses provocations et manipulations policières auront lieu. Près de 5000 personnes seront arrêtés, un manifestant victimes de violences policières restera plusieurs jours dans le coma.

NOUS NE POUVONS AINSI PAS ACCEPTER QUE SE BANALISE CETTE REPRESSION, CETTE CRIMINALISATION DE L'ACTION SYNDICALE, CES ATTEINTES AU DROIT DU TRAVAIL !!!!

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